Dire que l'on a mal,
Dire que l’on a du mal,
Dire que parfois l’on souffre,
Dire que parfois l’on se sent seul,
Mais trop souvent, on se tait, on cache,
Par peur du regard qui fige, qui tranche,
Qui juge et qui brise, qui nous empêche
De dire, de vivre, de s’ouvrir aux autres.
Alors on se replie, on retient nos mots,
Alors que chacun, chacune ici-bas
Est fait pour s'épanouir, rayonner,
Pour fleurir en entier, comme il est.
Se donner une chance, un nouveau souffle,
Regarder en face nos vérités,
Se retrouver, avancer plus légers.
Mais pour cela, il faut l'écoute bienfaisante,
L’empathie innée, l’amour du prochain,
Des trésors que tous ne portent pas en leur sein.
Et si personne n'est présent pour écouter,
Alors rappelle-toi que Dieu est là, à tes côtés.
Dans le silence d’une page, de ton cœur,
Tu trouveras le baume à ta douleur.
Écris tes peines, murmure ta prière,
Dans chaque mot, il te portera, il éclaire.
Tu trouveras sans aucun doute dans le silence de l'écriture
Le pansement à tes fêlures.
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